Soledad - Dans le cadre de Ça répète à Nancy ! 

Le personnage principal est seul, attablé, dans un espace étriqué et maîtrisé grâce à tout un réseau de fils qui le lie à son intérieur. C’est un jour de fête, un jour à se taper la cloche, mais… pas de convives attendu·es. La solitude semble être perpétuelle. Cependant l’espace s’emplit peu à peu de la petite rythmique créée par les couverts qui tintent, la goutte qui suinte du plafond et la cloche qui sonne… Ses membres ou les éléments manipulés sont reliés à des guindes qui activent des instruments accrochés à un cadre bordant la scène. Chaque geste est accentué par un son et il joue une sorte d’intérieur-orchestre ou tout “fait” musique. Des micro-événements mystérieux (la vaisselle qui se déplace seule…), ponctuent la scène et construisent un univers qui appelle le réalisme magique et introduisent l’étrange dans le banal.